Relativement à la Loi de 2006 sur les maisons de courtage d’hypothèques, les prêteurs hypothécaires et les administrateurs d’hypothèques, L.O. 2006, chap. 29 (la « Loi »), en particulier les articles 7(4), 38 et 39
ET RELATIVEMENT au Règlement de l’Ontario 180/88 en application de la Loi, en particulier les articles 40 et 42
ET RELATIVEMENT à Aftab Ahmed Khan (« Khan »)
ORDONNANCE DE SANCTION ADMINISTRATIVE PÉCUNIAIRE
Le 13 mai 2013, le surintendant des services financiers (le « surintendant ») a émis un avis d’intention d’imposer une sanction administrative pécuniaire (la « SAP ») sur la maison de courtage d’hypothèques exploitée par Khan à titre d’entreprise individuelle (la « maison de courtage »). La SAP a été signifiée à la maison de courtage le 15 mai 2013. La maison de courtage disposait de 15 jours, après la signification de l’avis, pour demander une audience devant le Tribunal des services financiers (le « Tribunal »), conformément à la Loi.
Le registraire du Tribunal a confirmé qu’aucune demande d’audience n’a été reçue de la maison de courtage ou de quiconque au nom de la maison de courtage relativement à l’intention d’imposer une sanction administrative pécuniaire.
Le surintendant est convaincu que la maison de courtage :
L’article 39(7) de la Loi prévoit que le surintendant peut donner suite à son intention d’imposer une sanction administrative pécuniaire lorsqu’aucune audience n’a été demandée.
ORDONNANCE
Une sanction administrative pécuniaire d’un montant de 2 000 $ pour chacune des infractions à la Loi et au Règlement ci-dessus, pour un total de 4 000 $, est imposée par la présente.
SACHEZ que la maison de courtage recevra sous peu une facture de Services communs de l’Ontario, relevant du ministère des Services gouvernementaux, contenant des renseignements indiquant où et comment effectuer le paiement. La maison de courtage doit payer la sanction administrative pécuniaire au plus tard 30 jours après la date de la facture.
Si la maison de courtage omet de payer la sanction administrative pécuniaire conformément aux termes de la présente ordonnance, le surintendant peut déposer l’ordonnance devant la Cour supérieure de justice et la présente ordonnance peut être mise à exécution comme s’il s’agissait d’une ordonnance de la Cour. Une sanction administrative pécuniaire non payée conformément à l’ordonnance imposant la pénalité est une dette due à la Couronne et est exécutoire comme telle.
DATÉ à Toronto (Ontario) ce 6e jour d’août 2013.
L’original signé par
Philip Howell
Surintendant des services financiers
© Imprimeur de la Reine pour l'Ontario, 2014